Personnel de la dynamiterie de Paulilles - Divers

 


 

Une liste du personnel de la dynamiterie de Paulilles a été dressée à partir de sources éparses. Dans la mesure du possible, celle-ci comprend l’état-civil, les affectations et autres mentions concernant ce personnel. Cette liste étant appelée à évoluer, il est recommandé d’effectuer régulièrement une recherche patronymique sur  la page d’accueil du site Amis de Paulilles.

Un personnel à la fois masculin et féminin est employé à l’usine de dynamite de Paulilles. La dynamiterie étant fondée par un noyau de Lorrains lors de la guerre de 1870, on y note la présence de natifs de l'Est de la France aux côtés du personnel local. Certains membres se dispersent ensuite dans les filiales ou des entreprises concurrentes. 

On note dans le même temps la stabilité dans l'organisation de l’entreprise, dont le patrimoine se compose d’une part des ateliers de nitroglycérine, dynamite et cartoucheries, d’autre part des bureaux et habitat. Aux ateliers de fabrication sont affectés les ouvriers et contremaîtres placés sous les ordres d’un chef de fabrication. Aux secteurs productifs s’ajoutent ceux de l’entretien, de la surveillance et des expéditions. Un contrôle technique est exercé par un agent détaché des Poudres et Salpêtres, financier par un agent des Contributions Indirectes.

Le personnel d’encadrement se compose en majeure partie d’ingénieurs, d’abord formés à Polytechnique puis dans des écoles spécialisées, dont celle de Chimie industrielle à Paris. Les hommes bénéficient des distinctions honorifiques les plus élevées. Plusieurs œuvres sociales sont créées sur le site de Paulilles à compter des années 1880, faisant suite à un premier habitat destiné aux contremaîtres, dont les origines remontent à 1875 :  société patronale de secours mutuels n°111 fondée en 1885, patronage La Bienfaitrice au début du XXe siècle. En prenant le contrôle de cette action sociale, la direction institue dans le même temps celui de la main d’œuvre, dans un secteur industriel où les risques divers apparaissent élevés.

Edwige Praca

 

Notices biographiques

Lettre A

 

Agouillou Paul : né vers 1819. Domestique du directeur Xavier Bender. Mentionné en 1879, alors âgé de 60 ans[1].

Alabert Gaudérique  Jacques surnommé "Le Russe": né en 1867 à Sahorre, employé à la dynamiterie de Paulilles, président de la mutuelle de l’usine de Paulilles en 1905, vice-président en 1907[2], médaille d’argent de la Mutualité le 9 août 1924[3]. Médaille d’honneur des ouvriers et employés occupés dans le même établissement industriel et commercial, le 10 août 1926[4]. Epoux de Noëll Louise  Justine Françoise née en 1871 à Port-Vendres, d'où plusieurs enfants dont Louise et Elisabeth, nées en 1897 et 1900 à St Pétersbourg. Affecté (ou un fils) aux services de la défense passive de l’usine, chef d’abri durant la Seconde Guerre mondiale[5]. Sa descendante, Alabert Gisèle, précise que Gaudérique Alabert, contremaître, avait été envoyé de Paulilles à St Pétersbourg (Russie) lors de la fourniture de dynamite destinée aux travaux du Transsibérien : cf. lien Geneanet . Son beau-frère Vincent Bonnet décède lors de l'explosion du 29 mai 1913 à Paulilles (Témoignage - Rassemblement "Ouvriers et Ouvrières de l'Usine de Paulilles" - 5-5-2016).

Alarion Manuel : mentionné sur une fiche de 1978 à l'encartouchage et à l'emballage avec la date de 1941.

Antoine Auguste (né vers 1850) : plombier à la dynamiterie de Paulilles, mentionné en 1879[6]. Agé de 32 ans en 1882, époux de Marie Rabot, domicilié à Paulilles en 1886 avec sa famille. Beau-frère d'Elisabeth Rabot, originaire de St Nicolas de Port (Meurthe et Moselle), épouse d'Antoine Bilger, cocher originaire de Stetten (Haut-Rhin). La présence d'habitants arrivés de St Nicolas de Port (Lorraine) à Paulilles/Port-Vendres, est liée à celle d'Auguste Marchal, ayant également des attaches à St Nicolas, chargé à compter de la guerre de 1870 de la nitration à la fabrique de Paulilles, fondée à cette date. Née en 1879, Anne Elise Antoine, fille d’Auguste Antoine, épouse en 1901 Léon Pouzol à la Genevraye, où existe une dynamiterie concurrente de celle de Paulilles.

Astorg Paul (1878-1946) : né en 1878 à St Julien d’Empare (Aveyron), époux de Marthe Labéda. Ingénieur diplômé de l’Ecole Supérieure de Physique et de Chimie Industrielles de Paris en 1899, sous-directeur de la dynamiterie de Paulilles sous la direction de Georges Wolf. Domicilié à Toulouse, résidant à Paulilles. Auteur de lettres publiées[7]. Diplômé du ministère de l’Instruction publique au titre de services rendus aux cours d’adultes ou aux œuvres complémentaires de l’école, le 19 juillet 1911[8]. Devenu directeur de la dynamiterie de Paulilles, puis directeur de la maison Lacroix (Pyrotechnie et Artifices) à Toulouse.

Ayats Emmanuel : maçon sur le site de Paulilles, mentionné en 1886. Epoux d'Ayats Eugénie, d'où descendance.

Auzenat Louis : chimiste âgé de 28 ans en 1896, époux de Van Eycker Louise, âgé de 25 ans, d'où descendance. Figure avec Georges Collot et Victor Brulfer comme l’un des trois chimistes du site de Paulilles. Mentionné comme sous-directeur en 1901. Domestique : Lacour Hélène.

 

 Lettre B

Bastit Jean : jardinier vivant seul, mentionné à Paulilles en 1886.

Bataille Emile Honoré Hyacinthe : né en 1866 à Puyvalador, époux de Marie Ramonatxo, née en 1867 à Collioure. Instituteur à l’école de Paulilles, salarié de l'usine. Récompensé par un don de livres du ministère de l’Instruction publique, le 8 juillet 1912[9].

Bataille Jean : assesseur en 1905 puis trésorier en 1907 de la mutuelle de l’usine de Paulilles[10].

Baus Eugène : charretier mentionné en 1882, âgé de 44 ans en 1901, époux de Prats Angélique, d'où descendance.

Belade Joseph : époux de Rose Satgé, mécanicien sur le site de Paulilles en 1886.

Bender Xavier (1845-1933) : fils du dernier maire de Phalsbourg avant l'occupation prussienne de 1870, ingénieur diplômé de l'Ecole des Arts et Métiers de Châlons. Directeur de la dynamiterie de Paulilles de 1875 à 1884, époux de Marie Réeb. De cette union naît Magdeleine Marie Alexandrine Bender, le 14 juin 1878 au hameau de Paulilles. Epouse du Dr Kampmann, celle-ci est actionnaire de la Société Française des Explosifs dont son père devient directeur et administrateur-délégué à Cugny, commune de La Genevraye (Seine et Marne) au milieu des années 1880. Elle décède en 1959 à Strasbourg. Xavier Bender fils (1875-1940) devient pour sa part médecin.

Berlan Léandre : président de la mutuelle de l’usine de Paulilles en 1902, domicilié à Port-Vendres[11]. Mentionné sous le nom de Barlan Léandre, président de la mutuelle de l’usine de Paulilles, médaille de bronze de la mutualité, JO 14 juillet 1903.

Bernard André : a exercé dans les années 1980 au service du Placage des métaux par explosifs, site de Paulilles (Témoignage : Rassemblement "Ouvriers et Ouvrières de l'Usine de Paulilles" - 5-5-2016).

Berta Emmanuel : dans les années 1940-1960 : chef magasinier au magasin général de Paulilles. Son fils René Berta fut "vigneron-pêcheur", propriétaire de la barque "Thérèse", immatriculée à Port-Vendres PV706. Son petit fils Jean-Jacques Berta est né à Paulilles (Témoignage : Rassemblement "Ouvriers et Ouvrières de l'Usine de Paulilles" - 5-5-2016).

Biau ou Bieau Justin : l’un des deux gardes particuliers assermentés de Paulilles, y demeurant en 1879[12]. Epoux de Llopet Fanny, d'ou descendance. Présent sur le site en 1886.

Bilger Alexandre : né à Stetten (Haut-Rhin) le 28 mai 1851, fils de Jean Bilger cultivateur et de Catherine Boeglin, domiciliés à Stetten. Cocher domicilié à Port-Vendres, époux en 1882 d'Elisabeth Rabot, originaire de St Nicolas de Port (Meurthe et Moselle) d’où descendance. Auguste Philip, contremaître à la dynamiterie de Paulilles, et Auguste Antoine, plombier à la dynamiterie, témoins au mariage.

Bonnet Vincent Joseph Jacques (1861-1913) : né en 1861 à Ria-Sirach, fils de Jacques Jean Joseph Bonnet et de Thérèse Marty. Epoux en 1888 de Nöell Rosine Thérèse Françoise, d'où descendance : 3 enfants dont Bonnet Vincent Joseph Sylvestre dit Grenouille, ci-dessous. Ouvrier pétrisseur à la dynamiterie de Paulilles. Médaille d’honneur des ouvriers et employés occupés dans le même établissement industriel et commercial, le 14 août 1912[14]. Décédé lors de l’explosion du 29 mai 1913, à l’âge de 51 ans[15] - Beau-frère de Gaudérique Alabert dit Le Russe - cf. Généalogie établie par Alabert Gisèle, descendante actuelle  : Bonnet Vincent.

Bonnet Vincent Joseph Sylvestre dit Grenouille (1888-1918) : né fin 1888 à Port-Vendres, fils de Bonnet Vincent Joseph Jacques et de Noëll Rosine Thérèse Françoise. Employé à la dynamiterie de Paulilles. Contusions multiples et gravement blessé aux jambes lors de l'explosion du 29-5-1913 où son père est décédé. Enrôlé au 358e régiment d'infanterie lors de la guerre de 1914-1918 - Mort pour la France le 22-7-1918 à Prosnes (Marne) à l'âge de 29 ans. Cf. Généalogie établie par Gisèle Alabert, descendante actuelle : Bonnet Vincent dit Grenouille.

Bousquet Jules : né vers 1859, époux de Bousquet Baptistine. Mentionné comme comptable domicilié à Port-Vendres en 1883 et 1884, âgé de 24 ans. Chef de comptabilité mentionné en 1886 sur le site de Paulilles, domicilié avec sa famille sur le site. Médaille d'argent comme collaborateur, exposition de 1890 à Perpignan (p.176). Fait ensuite l'objet de poursuites judiciaires lors de l'affaire de Panama.

Boutet Vincent : assesseur à la mutuelle de l’usine de Paulilles en 1907[16].

Bouzetti Louis : Italien, chauffeur sur le site de Paulilles en 1886. Epoux de Favia Marie, d'où descendance.

Brau Lucien : caissier à l’usine de Paulilles, trésorier de la mutuelle de l’usine de Paulilles en 1934 et  1938[13].

Brugué Jean : chauffeur à la dynamiterie de Paulilles. Médaille d’honneur des ouvriers et employés occupés dans le même établissement industriel et commercial, le 20 mars 1914[17].

 

Lettre C

Calcine Denise : cartouchière à Paulilles ; épouse Solane (Témoignage - Rassemblement "Ouvriers et Ouvrières de l'Usine de Paulilles - 5-5-2016).

Carrera Joseph : a travaillé au service de la nitration. Ses deux fils, Claude et Joseph Carrera, actuellement retraités, sont artistes peintres à Banyuls-sur-Mer. (Témoignage - Rassemblement "Ouvriers et Ouvrières de l'Usine de Paulilles - 5-5-2016) .

Cazalens Jean : soigné aux hospices civils de Perpignan en 1928[18].

Cazau Jean : né en 1868 à Banyuls-sur-Mer, époux d'Anna Forgas, née en 1872 à Port-Vendres. Comptable âgé de 33 ans en 1901, encore présent en 1906. Logé sur le site avec Françoise Forgas, mère de l'épouse, née à Laroque en 1837.

Chaubet Louis : employé âgé de 52 ans en 1886, époux d’Azéma Marie, dont une fille, Chaubet Thérèse, 20 ans, couturière.

Clara Jacques : né en 1928, jardinier sur le site de Paulilles à compter de 1961. Son descendant actuel, Cédric MATEO, domicilié à Banyuls, est guide temporaire pour la partie historique et agent d'accueil sur le site de Paulilles en 2013 et 2016.

Collot Georges (1873-1949) : ingénieur diplômé de l'Ecole de Physique et de Chimie industrielles de Paris, mentionné sur le site de Paulilles en 1896, âgé de 22 ans et 1901, âgé de 27 ans, alors célibataire. Devenu ensuite directeur de l'usine de Pyrotechnie d'Héry (Yonne), puis administrateur de société à Paris.  cf : notice biographique, rubrique Patronat. Domestique : Coll Félicité, 47 ans, cuisinière en 1901.

Combes Jacques : secrétaire de la mutuelle de l’usine de Paulilles en 1902, domicilié à Port-Vendres[19].

Coueffin Charles : ingénieur civil à Paulilles en 1886. Devenu directeur technique de dynamiterie espagnole dépendant de la Société Franco-Espagnole d’Explosifs et de Produits chimiques, fondée en 1893 à Paris pour la fabrication d’explosifs dans la région de Murcie[20].

Cros Joseph : employé mentionné domicilié sur le site industriel de Paulilles en 1896 et 1901.

 

Lettre D

Daver Jules : employé des contributions indirectes, présent sur le site de Paulilles en 1886.

Demonte Philippe : né en 1864 à Talau, époux de Rosine ou Rose Demonte, née en 1865 à Joch, d'où descendance née à Port-Vendres. Employé âgé de 37 ans en 1901, administrateur de la mutuelle de l’usine de Paulilles, domicilié à Banyuls sur Mer en 1902[21], logé à Paulilles en 1906.

Doé Alphonse : sous directeur de l’usine de Paulilles, nommé membre du comité départemental des Pyrénées-Orientales (sous-comité de l’arrondissement de Céret) en vue de l’exposition universelle de 1889 (JO du 8-9-1887, n°244, p.4077).

Duchêne Albert : mentionné comme directeur de la dynamiterie de Paulilles en 1872. Cette même année, il seconde avec Auguste Marchal, l'installation de la dynamiterie Nobel d'Avigliana en Italie, placée sous la direction technique d'Amédée Hoffer. Albert Duchêne devient directeur de la dynamiterie d'Avigliana après le départ d'Amédée Hoffer pour Isleten puis Hambourg, et en demeure directeur général jusqu'en 1880.

 

Lettre E

Escoubeyrou Bonaventure Jean Laurent : né en 1866 à Banyuls-sur-Mer, époux de Marie Bisbe, née en 1872 à Banyuls-sur-Mer. Trésorier de la mutuelle de l’usine de Paulilles en 1902, encore domicilié sur le site en 1906. Contremaître mécanicien à la dynamiterie, domicilié à Banyuls-sur-Mer en 1926. Médaille d’honneur des ouvriers et employés occupés dans le même établissement industriel et commercial, le 10 août 1926[22]. Encore présent et domicilié à Paulilles en 1945[23]. De mémoire familiale, contremaître à l’atelier d’entretien, domicilié sur le site, bénéficiant de la gratuité du logement, du bois et du charbon. En retraite, défriche et entretient le jardin du directeur. Père de Lucien Escoubeyrou, employé à Paulilles[24].

Escoubeyrou Joseph : né en 1869 à Port-Vendres, journalier, époux de Sangerma Adèle, née en 1873 à Port-Vendres, d'ou descendance.

Escoubeyrou Lucien : né en 1893 à Banyuls, fils de Bonaventure Escoubeyrou et de Marie Bisbe. Employé aux bureaux encore mentionné en 1959[25]. De mémoire familiale, employé après 1918 jusque vers 1960. Dessinateur industriel, auteur de prises de vue vers 1920-1930. Blessé lors de l’explosion du 24 octobre 1931, auteur de plans de réinstallation des locaux et convoyeur de nouvelles machines depuis la Suisse. Auteur du plan de la maison des ingénieurs, située à droite de la route de Perpignan à Banyuls-sur-Mer (disparue, située à l’emplacement de l’actuel parking des visiteurs)[26].

Escoubeyrou Louis : né en 1836 à Port-Vendres, mentionné chauffeur en 1886, époux de Santène Catherine, née en 1830 à Port-Vendres, d'où six enfants dont Vincent et Aimé, ouvriers, domiciliés sur le site ; terrassier en 1896, journalier âgé de 65 ans en 1901, encore présent en 1906. Aimé Escoubeyrou fils mentionné maçon en 1896.

Etienne Pierre : employé âgé de 32 ans en 1886, époux de Poissonnier Jeanne, d’où descendance.

 

Lettre F

Fauré Calixte : né vers 1850. Nommé commis en second aux contributions indirectes vers la mi-novembre 1879, logé à Paulilles. Agé de 29 ans en 1879[27].

Ferré Sauveur : né vers 1829. L’un des deux gardes particuliers de la dynamiterie, âgé de 50 ans en 1879[28].

Fesquet Jacques : jardinier mentionné en 1901, époux de Corbères Julie.

 

Lettre G

Ganivet Marie (v.1850-1877) : née vers 1850 à Blois (Loir et Cher), fille de Jean Ganivet, maçon et de Jeanne Audiger. Ouvrière affectée à la manipulation de matières diverses. Décédée lors de l’explosion du 24 juillet 1877 à Paulilles, mentionnée journalière, âgée de 27 ans[29]. Jean Ganivet, maçon originaire de Louzy (Deux-Sèvres), décède pour sa part à Port-Vendres en décembre 1892, à l'âge de 74 ans. Cf."Paulilles - Une page d'anthologie paternaliste - 1877".

Garde Léon Jules (1854-1899) : né à Paris en 1854, ingénieur diplômé de l’Ecole d’Arts et Métiers de Chalons en 1874, entré à la dynamiterie de Paulilles en 1878, adjoint au chef de fabrication Edmond Révillon, puis chef de fabrication (mention 1882). Brûlé lors de l’explosion de 1886, il installe avec Xavier Bender,  ancien directeur de Paulilles, la dynamiterie de Cugny. Devenu directeur de cette dynamiterie, fondateur de la SSM des Ouvriers et Ouvrières de l’usine de Cugny, maire de La Genevraye (Seine et Marne), décédé en 1899 à l’âge de 45 ans[30]. Epoux de Justine Junie Roux, d'où descendance à Paulilles et à La Genevraye : Léon; André; Jean et Marcel. Jean Georges Garde, né le 12-7-1892 à La Genevraye, époux le 15-4-1920 à Mulhouse de Ernestine Hilman, décède à Marseille le 27-10-1960 (AD77, 6E214/6, La Genevraye, acte naissance n°13 du 12-5-1892).

Gau François : né vers 1858, époux d'Escoubeyrou Catherine, journalier âgé de 43 ans en 1901.

 

Gay Hippolyte : né vers 1847, époux de Julie Guichard, descendance en 1883 et 1885. Agent des Poudres et Salpêtres, contrôleur de la fabrication détaché à Paulilles suivant décret du 10-1-1879[31].  Domicilié au hameau de Paulilles, a pour voisins Jean Viste, employé et Jules Bousquet, comptable.

Gérard Edouard : né vers 1850. Contremaître à la baraque de filtrage de la nitroglycérine en 1879, alors âgé de 29 ans[32]. Epoux d'Antoinette Hiver, d'où une fille, Catherine, née en 1879, mariée en 1901 à Trouville et une seconde, Amélie Marie Gérard née en 1884, épouse en 1910 de Bainé Alfred Auguste : mariage à La Rivière St Sauveur (Calvados), où est établie une usine de la société Nobel.

Girold Joseph : né le 29 mars 1859 à Mollkirch (Bas-Rhin), fils de Joseph Girold décédé en 1881 et de Barbe Mender, décédée en 1882. Employé à la fabrique d'acide nitrique de Paulilles, médaille d'argent en qualité de collaborateur à l'exposition 1890 de Perpignan. Epoux à Port-Vendres en 1883, à l'âge de 24 ans, de Marie Joséphine Rose Sougné, âgée de 22 ans, née à Port-Vendres le 19 mars 1861,  fille de Paul Sougné, ancien facteur des postes et de Marie Baills, domiciliés à Port-Vendres. Mentionné en 1896, 1901 et 1906 avec sa famille sur le site de Paulilles, dont la mère de l'épouse, née en 1832 à Villelongue. Vice-président de la mutuelle de l’usine de Paulilles en 1902 et 1905, domicilié à Paulilles, président en 1907[33].

Girold François : ouvrier domicilié à Paulilles, administrateur de la mutuelle de Paulilles en 1934 et 1938[34].

Gondret Jean Chaffrey Roch : né à Beaucaire (Gard) le 18-8-1860, fils de Jacques Gondret, décédé en février 1885, et de Marie Allais ensuite domiciliée à Port-Vendres. Ouvrier mécanicien époux en novembre 1889 de Marie Catherine Rose Banyuls, née le 31-5-1869 et domiciliée à Port-Vendres, fille d’Augustin Banyuls décédé en 1877 et de Rose Pla. Descendance dont une fille née en 1891, mariée à Perpignan en 1917. Domicilié sur le site, 36 ans en 1896.

Graindorge Jean : employé âgé de 32 ans, logé en 1896 sur le site de Paulilles, époux de Ramio Pauline. Payrou Dominique, domestique.

Gredat Alphonse Napoléon: menuisier âgé de 53 ans en 1889, né à Déols (Indre), domicilié à Paris et décédé à  l'usine de Paulilles le 23 mars 1889. Epoux de Louise Peyrol, fils de Sylvain Gredat et Geneviève Grenoulloux. Témoins au décès : Charles Coueffin, ingénieur et Jules Bousquet, comptable.

Guerber Louis : né vers 1854-1855, d’origine lorraine, neveu du directeur Xavier Bender. Caissier à la dynamiterie de Paulilles. Augmentation de salaire de 150 à 200 francs par mois en 1876[35]. Louis Guerber, mentionné comme comptable, est témoin à l'acte de naissance de Madeleine Bender, fille de Xavier Bender et Marie Réeb, en  juin 1878. Agé de 25 ans en 1879, il habite une maison à 200 m. de la baraque de filtrage de nitroglycérine[36].

 

Lettre H

 

Hennequin : ingénieur diplômé de l’Ecole Polytechnique, promotion 1867 ; ingénieur à la dynamiterie de Paulilles sous la direction de Xavier Bender.

Heydt Albert (1857-1923) : né le 6 octobre 1857 à Mutzig (Bas-Rhin), fils de François Joseph Heydt et de Barbe Meyerhöffer, hôtelière. Agent comptable à la dynamiterie de Paulilles puis comptable à la dynamiterie de La Genevraye, près de Cugny, fondée par Xavier Bender. Marié en 1892 à La Genevraye avec Adèle Leblanc (1872-1924), fille de Séverin Leblanc, cultivateur et de Louise Granpré, domiciliés à Cugny, d’où descendance (Oscar Heydt décédé en 1915 et Suzanne Alexandrine Heydt, née le 30-7-1893 à La Genevraye, épouse le 15-4-1919 à Paris de Paul Alexis Bossuat : acte de naissance de Suzanne Alexandrine le 31-7-1893 in AD77). Témoin au mariage d'Albert Heydt : Léon Garde ingénieur à la dynamiterie de Paulilles puis de La Genevraye (AD77, 6E214/6, mariage du 2-6-1892, acte n°9).

Hoffer Amédée (1847-1896) : d'origine lorraine, premier directeur de la dynamiterie de Paulilles, il intervient ensuite dans la fondation de la dynamiterie d'Avigliana (Italie) avant de diriger la fabrique d'Isleten (Suisse) puis celle de Hambourg. Ce proche d'Alfred Nobel décède à La Genevraye où est située la dynamiterie concurrente de Cugny.

 

Lettre J

Jarczewsky Nicodème : d'origine polonaise, employé sur le site de Paulilles où il est mentionné en 1886 aux côtés du directeur Siegfried Singer. Alors âgé de 31 ans.

Jaulent Joseph : mentionné cantonnier en 1886,contremaître âgé de 52 ans en 1896, encore mentionné comme employé en 1901. Epoux de Demonte Françoise, d'où descendance.

Jouvence Mathurin (1854-1913) : né le 11 mai 1854 à Saint-Jean-la-Poterie (Morbihan), fils de potier, marié le 12 juin 1876 à Abbaretz (Loire Atlantique) avec Rose Mélois, fille de meunier. Terrassier au moment de son mariage puis employé à la poudrerie du Ripault située à Monts (Indre et Loire). Devenu agent des poudres et salpêtres de l'Etat, décédé à Paulilles lors de l'explosion du 29 mai 1913.  Figurant également sous le patronyme Jouvance. (Etat-civil aimablement fourni par M. Ludovic Briolet; AD Loire Atlantique 1876 et presse de 1913).

Jussau ou Jusseau Alfred (v. 1846/1847-1877) : né à Langres (Haute-Marne) vers 1846-1847. Contremaître et surveillant de l’atelier de pétrissage, chargé d’aller chercher la nitroglycérine et d’amorcer le mélange. Décédé lors de l’explosion du 24 juillet 1877 à Paulilles, à l’âge de 30 ans. Son acte de décès établi à Port-Vendres le donne âgé de 31 ans, domicilié et décédé à Paulilles, époux de Marie Sanjaume. Il est fils de feu Pierre Jusseau et de Marie Boix[37].

 

Lettre K

Kommingisser ou Kannengieser Jacques : né vers 1850. Contremaître et surveillant à la dynamiterie. Remplace Alfred Jusseau décédé en juillet 1877. Agé de 29 ans[38].

 

Lettre L

Laffont ou Lafont Jean : mentionné comme mécanicien en 1901, âgé de 32 ans, marié à Lafont Marguerited'où descendance. Assesseur à la mutuelle de l’usine de Paulilles en 1905 et 1907[39].

Lagadec Germain Louis : né à Quimper (Finistère) en octobre 1863, fils de Maurice Lagadec et d'Antoinette Conan. Mécanicien marié à Port-Vendres en janvier 1890 à Lucie Marie Sidonie Bieau, couturière âgée de 25 ans, fille de Justin Bieau, ancien gendarme et de Barbe Llopet. Parmi les témoins, Auguste Marchal, directeur de la dynamiterie, Isidore Mérignac et Frédéric Verbier, contremaîtres. Maurice Lagadec père, veuf, décède à Paulilles en novembre 1891.

Lallemand Claude : gardien de batterie, 57 ans, une fille Clémence, repasseuse et un fils Auguste, 17 ans, mentionnés en 1896.

Lassalle Jean : né en 1852 à Figueres (Espagne), 39 ans en 1896, jardinier encore mentionné en 1901 et 1906, époux de Mazeau Carmen, née en 1854 à Toroneill (Espagne) d'où sept enfants nés à Coullioure et Port-Vendres : trois fils  jardiniers. Secrétaire de la mutuelle de l’usine de Paulilles en 1907[40].

Llabour Michel : né en 1836 à Port-Vendres, charretier, 60 ans, mentionné en 1896; âgé de 64 ans en 1901, valet d'écurie en 1906.

Lladères Hippolyte: menuisier âgé de 38 ans, époux de Pams Anaïs, 38 ans d'où descendance, mentionné en 1896 et 1901.

Long Joseph : plombier sur le site de Paulilles, mentionné en 1886, y vivant avec ses deux fils.

Long Amédée : employé à la fabrique d'acide sulfurique de Paulilles, médaille d'argent comme collaborateur à l'exposition de Perpignan en 1890 (p.176).

 

Lettre M

Maillol Jean : né à Banyuls-sur-Mer vers 1846. 33 ans en 1879. Ouvrier au filtrage de la nitroglycérine[41].

Malègue Victor Venance François Joseph : né à Port-Vendres vers 1850. Employé à la dynamiterie de Paulilles, témoin avec Isidore Mérignac aux actes de décès de Raynaud Thérèse, Ganivet Marie et Alfred Jusseau, décédés lors de l'explosion du 24 juillet 1877. En août 1876, mentionné comme menuiser, domicilié à Port Vendres, époux de Delphine Louise Colom, bouchonnière de 19 ans, fille d'un contremaîre bouchonnier de cette commune. Témoin au mariage :  Auguste Marchal, employé à la dynamiterie.

Marchal Auguste (1848-1906) : né le 28 juin 1848 à Liverdun, fils de François Marchal, épicier et d’Elisabeth Jacquemin. Chargé de la nitration à la dynamiterie de Paulilles lors de sa fondation en 1870, il participe au projet de création de la dynamiterie de Galdacano près de Bilbao en Espagne en 1872 et à l'installation de celle d'Avigliana en Italie, où il seconde le directeur en 1873. Il rejoint la dynamiterie de Paulilles lors de sa réouverture en 1875-1876 puis devient dès 1876 sous-directeur puis directeur de la dynamiterie de Galdacano (vers 1879 jusqu’en 1905). Dans l’intervalle, il figure temporairement comme directeur de la dynamiterie de Paulilles vers 1887-1891, en remplacement de Siegried Singer. En sa qualité de directeur de l’usine de Paulilles, il est nommé membre du comité départemental des Pyrénées-Orientales (sous-comité de l’arrondissement de Céret) dans le cadre de l’exposition universelle de 1889 (JO du 8-9-1887, n°244, p.4077), puis directeur du groupe V de l'exposition de 1890 à Perpignan (p.148 Livre d'or de l'Exposition de Perpignan). Auguste Marchal est l'époux d'une cousine de Paul Barbe. Il a été témoin au mariage Malègue. Décédé en 1906.

Mas Augustin : employé domicilié à Banyuls sur Mer, administrateur de la mutuelle de Paulilles en 1934 et 1938[42]. A également vécu sur le site de Paulilles - Etait employé à la comptabilité (Témoignage - Rassemblement "Ouvriers et Ouvrières de l'Usine de Paulilles" - 5-5-2016).

Mérignac Isidore (1851-) : né le 27 février 1851 à Port-Vendres, fils d'Isidore Mérignac, marin et d'Anne Bouix, décédée en 1855. Neveu de deux marins, dont Joseph Mérignac, l'un des pilotes de Port-Vendres. Employé à la dynamiterie de Paulilles, témoin aux actes de décès de Thérèse Raynaud, Ganivet Marie et Alfred Jusseau, tous trois décédés lors de l'explosion du 24 juillet 1877. Il est alors âgé de 26 ans, domicilié à Port-Vendres. Epoux le 20 novembre 1877 de Joséphine Françoise Barrère, fille de Jean Barrère, charretier et de Catherine Hostaillé, domiciliés à Port-Vendres, d'où descendance. Trésorier de la mutuelle de l’usine de Paulilles en 1905[43].

Mérignac Ferréol (1857-) : né en 1857 à Banyuls-sur-Mer, mentionné chauffeur à la Centrale 2 de la dynamiterie dans les années 1920-1926. Epoux de Guillaumette Le Poder d'où 5 enfants, dont Adrien et Anna, employés à Paulilles. Sa fille Marie épouse Michel Badie, gardien du phare de Port-Vendres, dont Francine Badie née en 1918, devenue compagne de José Orts Navarro, militant républicain espagnol, interné au camp d'Argelès puis en service à Paulilles sous l'occupation allemande - De leur union naît à Toulouse en 1945 Armonia Bordes, syndicaliste et députée européenne (Rencontre avec Armonia Bordes le 26-7-2016). Lien article : Mérignac...Destins ouvriers.

Mineré Frédéric Charles : né vers 1826, chef mécanicien à la dynamiterie de Paulilles, domicilié à Port-Vendres. Epoux de Marie Vinet, d'où une fille, Robertine Marie, née en 1884.

Monadé André Gilles Michel : employé à la dynamiterie de Paulilles. Administrateur de la Société de Secours Mutuels de l’Usine de Paulilles, médaille de bronze de la Mutualité le 9 août 1924[45]. Médaille d’honneur des ouvriers et employés occupés dans le même établissement industriel et commercial, le 10 août 1926[46].

Morache Louis : né en 1862 à Nîmes, époux de Jalabert Suzanne, née en 1870 à Nîmes, d'où descendance. Ingénieur mentionné en 1896 puis directeur de la dynamiterie de Paulilles, âgé de 39 ans en 1901, encore mentionné en 1906.  Domestiques : Bringuier, 52 ans puis Corbière Alexandrine, 18 ans cuisinière et Noguès Catherine 22 ans puis Gouy Blandine, 17 ans, servante de la famille. Bousquet Thérèse et Justine, mère et fille, servantes, ainsi que Courchet Marguerite servante née à Paris, domestiques en 1906.

Mossoulard Jean : mécanicien mentionné en 1886 sur le site de Paulilles. Epoux de Lescure Emilie, d'où descendance.

Munier Marie Catherine : née le 23 mai 1857 à Saint Nicolas de Port (Meurthe et Moselle), fille de Jacques Munier et de Catherine Bidermann. Brodeuse domiciliée sur le site de Paulilles, cousine d'Auguste Antoine, serrurier et d'Alexandre Bilger, cocher. Epouse le 6-7-1885 à Port-Vendres, Jean Pierre Joseph Hollet, coiffeur, né à Banyuls-sur-Mer le 4-4-1849, y domicilié, veuf d'Elisabeth Magdelaine Campins.

 

Lettre N

Nichil Léopold : secrétaire de la mutuelle de l’usine de Paulilles, domicilié à Banyuls sur Mer en 1905[47].

Nichil Jean Félix : né en 1844 à Bruniquel (Tarn), époux de de Marie Delpech, née en 1854 à Ouzom, d'où descendance. Mentionné en 1883 et comme garde de l'usine âgé de 44 ans en 1889. Médaille d’honneur des ouvriers et employés, le 19 août 1913[44].

Nou Jacques : ouvrier, domicilié à Paulilles puis Cosprons, administrateur de la mutuelle de Paulilles en 1934 et 1938[48].

 

Lettre O

Oliva Antoine : employé domicilié à Port-Vendres, administrateur de la mutuelle de Paulilles en 1934 et  1938[49].

 

Lettre P

Pams Laurent François : ouvrier layetier à la dynamiterie de Paulilles (fabrication des caisses en bois). Médaille d’honneur des ouvriers et employés occupés dans le même établissement industriel et commercial, le 16 juillet 1911[50].

Parcé Jean ou Honoré : né en 1859 à Banyuls-sur-Mer, époux de Coll Angélique, née en 1860 à Banyuls,  d'où descendance, comptable mentionné en 1901, âgé de 41 ans. Administrateur de la mutuelle de l’usine de Paulilles, domicilié à Banyuls sur Mer en 1902[51]. Mentionné logé sur le site encore en 1906, avec sa famille dont Pagès Angélique, mère de Coll Angélique, née en 1839 à Banyuls.

Parès Louis : capitaine au long cours, 43 ans, né à St Laurent de la Salanque, domicilié à Port-Vendres, fils de feus Augustin Parès et Angélique Cristau, époux de Marie Arola. Décédé lors de l'explosion de 1882, à la survivance de son fils, François Henri Parès, né à Port-Vendres le 29 décembre 1876, époux de Montpellier Thérèse, à Port-Vendres le 8 juillet 1899.

Payrou Dominique Jean Joseph : né en 1849 à Montferrer, garde particulier à la surveillance de l’usine de Paulilles et convoyeur de dynamite par arrêté du 17 mars 1899[52]. Mentionné comme employé, âgé de 51 ans en 1901. Membre de la Société de Secours Mutuels.

Philip Auguste : né à Charleval (Bouches-du-Rhône) vers 1836, âgé de 43 ans en 1877. Contremaître et surveillant aux cartoucheries à cette date, mentionné sous le nom de Philippe Auguste[54]. Auguste Philip est encore mentionné en 1882 comme contremaître, domicilié à Port-Vendres, âgé de 49 ans; il est témoin au mariage du cocher Alexandre Bilger avec Elisabeth Rabot (1882-Port-Vendres). Il est époux de Virginie Vigne, d'où un fils né à Paulilles le 15-8-1876 : Victor Joseph Philip (1876-1954), marié le 13 novembre 1912 à Pélissanne (Bouches du Rhône), avec Tournigire Eugénie Rose Alix.

Poch Joseph : employé âgé de 39 ans en 1901, époux de Roudou Catherine, d'où descendance. Logé avec Elisabeth Piquemal, belle-mère, 69 ans.

Poggi  : chimiste à la dynamiterie de Paulilles mentionné en 1885, chargé des observations météorologiques sur le site (Délibérations Conseil Gal).

Poinsot Pierre : ouvrier domicilié à Port-Vendres, administrateur de la mutuelle de Paulilles en 1934 et 1938[55].

Poirier Léon Adrien : né le 11 mars 1883 à Vernon (Eure), fils de Marie Basile Adrien Pierre Poirier et de Adèle Léontine Sejean. Diplômé de l'Ecole Supérieure de Physique et de Chimie de la Ville de Paris, chimiste à la dynamiterie de Paulilles. Epoux en 1909 à Paris de Gabrielle Blanche Mathieu, belle-soeur de Georges Wolf, directeur de la dynamiterie.  Cf : généalogie.

Pol Bonaventure Boniface Jean : né en 1862 à Banyuls-sur-Mer, époux de Tixador Marie, née en 1868 à Banyuls d'où descendance. Journalier mentionné âgé de 39 ans en 1901.  Ouvrier emballeur à la dynamiterie de Paulilles, médaille d’honneur des ouvriers et employés occupés dans le même établissement industriel et commercial, le 9 août 1916[56].

Pouchairet Léopold (1867-1934) : né en 1867 à Cournozouls, employé de bureau mentionné célibataire en 1886, devenu chef de service à la dynamiterie de Paulilles. Mentionné marié en 1896, âgé de 29 ans. Comptable, époux de Bataille Marie, née en 1874 à Puyvalador d'où descendance : 4 enfants selon une demande de bourse faite pour l'un d'eux (1914). Le traitement annuel de Léopold Pouchairet s'élève alors à 2400 F et il dispose de 225 F de revenu foncier. Médaille d’honneur des ouvriers et employés le 9 août 1916[57]. Trésorier de la mutuelle de l’usine, décédé en 1934, remplacé dans cette fonction par Lucien Brau[58]. Lanoy Marie, domestique, mentionnée en 1896.

Pouill Jean : mentionné comme régisseur sur le site de Paulilles en 1886, 36 ans. Epoux de Pont Léonie, 37 ans, d'où descendance.

Prévôt Henri : ingénieur diplômé de l'Ecole Polytechnique, promotion 1895. Ancien ingénieur en chef de l'Artillerie navale, directeur de la dynamiterie de Paullilles (in Annuaire Ecole Polytechnique, 1933).

Prigent Raymond : adjudant-chef, contrôleur des poudres à la poudrerie de Toulouse, détaché à la dynamiterie de Paulilles. Décédé en 2014 - Données aimablement transmises par Jean Philippe Lopez, petit-fils de la branche maternelle, le 5-7-2016 (Facebook).

Py Vincent : assesseur à la mutuelle de l’usine de Paulilles, domicilié à Banyuls sur Mer en 1905[59].

 

Lettre R

Ramio Joseph Louis Michel : ouvrier à la dynamiterie de Paulilles, domicilié à Cosprons. Médaille d’honneur des ouvriers et employés occupés dans le même établissement industriel et commercial, le 10 août 1926[60].

Ramio Marc Jean Joseph : né en 1858 à Port-Vendres, époux de Boutet Marie, née en 1862 à Port-Vendres d'où descendance. Ouvrier maçon à la dynamiterie de Paulilles, 38 ans en 1896, encore mentionné en 1901 et 1906. Médaille d’honneur des ouvriers et employés occupés dans le même établissement industriel et commercial, le 19 août 1913[61].

Raynau Louis : renvoyé en novembre 1879 pour avoir fumé une cigarette sur la plage de Paulilles. Geste volontaire pour se faire renvoyer[62].

Raynaud Thérézine : née vers 1858. Ouvrière affectée à la manipulation des mélanges. Décédée à Paulilles lors de l’explosion du 24 juillet 1877 à l’âge de 19 ans. Mentionnée comme journalière dans son acte de décès établi à Port-Vendres,  fille des défunts Dominique Raynaud et Angélique Olivier, domiciliés à Port-Vendres.[63].

Révillon Edmond : né vers 1854, ingénieur diplômé de l’Ecole d’Arts et Métiers de Chalons en 1873, chef de fabrication à la dynamiterie de Paulilles, mentionné en 1879. Epoux de Marie Gouell, d'où descendance, il rejoint en 1886 Xavier Bender, ancien directeur de Paulilles, à la dynamiterie de Cugny (La Genevraye - Seine et Marne). Fait l’éloge funèbre de Léon Garde, ancien de Paulilles, en 1899[64]. Auteur de plusieurs articles sur la dynamite, lors de ses fonctions à Paulilles et à Cugny.

Robert François : né à Pontarlier en 1850, époux de Garnier Claudine, née en 1862 à Novéant, d'où descendance. Chef poudrier âgé de 46 ans en 1896, encore mentionné en 1906. Paul Robert, fils, comptable âgé de 17 ans  en 1896 puis mécanicien en 1901 âgé de 22 ans, ne figurant plus sur place en 1906.

Rosendo Montero : né à Barcelone, époux de Fontanet Antoinette. A travaillé à la dynamiterie de Paulilles, selon sa fille, Mme Tena Marcelle, née le 4-6-1926 à Cerbère. (Témoignage - Rassemblement "Ouvriers et Ouvrières de l'Usine de Paulilles" - 5-5-2016).

Rouchet Louis : mécanicien, 40 ans en 1886, époux de Jamin Anaïs, d’où descendance.

Roussel Martin : plombier, 39 ans en 1896, époux de Roussel Rosine dont descendance.

Royer Nicolas (1863-1916) : né le 5 octobre 1863 à Novéant sur Moselle (Moselle - région lorraine), employé mentionné en 1889, devenu chef de fabrication à la dynamiterie de Paulilles, mentionné comme tel en 1896, logé sur le site. Marié le 21 avril 1888 à Port-Vendres avec Dalstein Joséphine, née en 1868, d'où descendance : Irénée Catherine née en 1889 et mariée à Port-Vendres (1912), Marguerite Pauline Marie Royer, née à Port-Vendres en 1891, décédée à Bègles en 1974. Nicolas Royer est décédé en mars 1916 à Paulilles à l'âge de 52 ans, après 30 ans de service.  Les enfants mentionnés lors du décès sont Marguerite, Pierre et Henri Royer.

 

Lettre S

Sangerma Jean : journalier, 50 ans en 1896, et sa fille Elisa, 22 ans.

Santène Michel : jardinier, 64 ans en 1886, et sa fille Marie Santène, 18 ans, ouvrière.

Schou Ernest  : né au Luxembourg, diplômé de l’Ecole centrale des arts et manufactures de Paris, promotion 1868.  Ingénieur à la Société de Raffinage spécial des Mélasses, puis directeur des sucreries de Pontru et d’Oisy. Entré comme ingénieur à la dynamiterie Nobel de Paulilles (Pyr.-Or.), mentionné en 1886, célibataire, il devient ensuite directeur de la fabrique de dynamite d’Arendonk, en Belgique. (ADPO, recensements Port-Vendres 1886 et Trutt Jean-Claude, Les Luxembourgeois et l'Ecole Centrale des Arts et Manufactures de Paris, Une histoire d’ingénieurs, mise en ligne 2010).

Singer Siegfried : ingénieur chimiste d'origine hongroise, formé à Budapest. Directeur de la dynamiterie de Paulilles au milieu des années 1880, en charge de la formation de la mutuelle patronale. Peu apprécié de la population locale, quitte rapidement Paulilles pour occuper des fonctions d'administrateur dans les sociétés Nobel. Décédé à Paris.

Solane François : né en 1856 à Banyuls-sur-Mer, époux de Baills Catherine, née en 1860 à Banyuls, d'où descendance. Marin de 40 ans mentionné en 1896, journalier de 45 ans en 1901, encore mentionné en 1906.

Sunyer Pierre Joseph Honoré : chauffeur à la dynamiterie de Paulilles. Médaille d’honneur des ouvriers et employés occupés dans le même établissement industriel et commercial, le 19 août 1913[65].

Surroca Jérôme : né en 1861 à Septcases (Espagne) marié à Surroca Madeleine née en 1875 à Perpignan d'où descendance. Employé âgé de 34 ans en 1896, mentionné comme ouvrier âgé de 40 ans en 1901, encore présent en 1906. Vit avec François Capela, beau-père âgé de 75 ans en 1901. Administrateur de la mutuelle de l’usine de Paulilles, domicilié à Paulilles en 1902[66].

 

Lettre T

Tassart H. A. : sous-agent technique principal militaire de 2e classe de la poudrerie de Toulouse, surveillant à la dynamiterie de Paulilles. Affecté à la poudrerie de Sevran le 26-12-1921[67].

Tixeire Joséphine : trésorière de section à Paulilles, de la société scolaire de secours mutuels de la circonscription de Céret : mention honorable de la Mutualité. (JO 17-1-1928, p.678).

Tollet Antoine (1863-1944) : né le 27 mai 1863 à Saint Etienne, décédé le 3 février 1944 à Port-Vendres, à l’âge de 80 ans. Epoux de Marie Navarro (1865-1950) d’où descendance[68]. Mentionné comme garde en 1896 et 1901 puis chef du service des charretiers à la dynamiterie de Paulilles. Médaille d’honneur des ouvriers et employés occupés dans le même établissement industriel et commercial, le 10 août 1926[69].

Touron Nicolas : cocher âgé de 59 ans en 1896, époux de Bonafet Brigitte.

Truillet Pierre : né en 1868 à Port-Vendres, époux de Fillols Thérèse, née en 1863 à Port-Vendres d'où descendance. Plombier âgé de 31 ans en 1901, encore mentionné en 1906.

 

Lettre V

Variot Félix (1901-1987) : né à Toulouse, orphelin très jeune, petit fils du directeur du Comptoir Commercial des Papeteries du Midi. Ingénieur chimiste formé à l'Institut Paul Sabatier de Toulouse, qui le recommande à la dynamiterie. Sous directeur puis directeur de la dynamiterie de Paulilles, président de la caisse d'assurances sociales obligatoires et de la mutuelle de l’usine en 1934 et 1938[70]. Epoux en 1924 d'Alice Manya, fille d'un saleur et propriétaire de Collioure, d'où descendance. Décédé en 1987 à Montpellier. (Archives et rencontre en 2010 avec membre de la famille Variot).

Varsi Boniface : employé des contributions indirectes, 32 ans, mentionné sur le site en 1896, époux de Bouisson Elisa, 26 ans.

Vassy Auguste Henri : né à Hauterives (Drôme), le 1er juillet 1851, fils de Joseph Vassy décédé en 1866 et de Rose Ayme, décédée en 1882. Chauffeur mécanicien, époux le 17 mars 1883 à Port-Vendres, de Catherine Lucie Rose Carles, née à Espolle (Espagne) le 15 octobre 1853,  fille de Jean Carles décédé en 1882 et de Françoise Gresa. Chauffeur mécanicien âgé de 36 ans en 1889, encore mentionné en 1896, domicilié sur le site avec sa fmille.

Verbié ou Verbier Frédéric Louis (1857-1913) : né en 1857, époux de Vidal Marie, née en 1845 à Sahorre. Mentionné comme employé en 1896, puis contremaître à la dynamiterie de Paulilles. Médaille d’honneur des ouvriers et employés occupés dans le même établissement industriel et commercial, le 14 août 1912[71]. Mentionné décédé lors de l’explosion du 29 mai 1913 à l’âge de 57 ans[72].

Vignes Paul : né en 1870 à Port-Vendres, époux d'Oms Marguerite, née en 1876 à Port-Vendres d'où descendance. Cocher âgé de 30 ans en 1901, roulier mentionné en 1906. Assesseur à la mutuelle de l’usine de Paulilles en 1907[73].

Vilarem François Sylvestre : né et domicilié à Banyuls-sur-Mer, cultivateur nommé ouvrier convoyeur à la dynamiterie de Paulilles par arrêté du 2 novembre 1886[74], médaille d’honneur des ouvriers et employés occupés dans le même établissement industriel et commercial, le 14 août 1912[75].

Viste Jean : né en 1850 à Riols, mentionné comme mineur à Port-Vendres en 1879. Employé ensuite à la dynamiterie de Paulilles, âgé de 46 ans en 1896, mentionné comptable âgé de 51 ans en 1901, époux de Rose Carrère, née en 1856 à Argelès, d'où un fils Michel, comptable. Domicilié sur le site de Paulilles avec les beaux-parents Michel Carrère, 69 ans et Pons Marie, 71 ans. Barbier René, petit-fils né en 1898 à Port-vendres, mentionné en 1906, ainsi qu'une servante. 

Volf Charles : né vers 1841-1842 à Nancy (Meurthe), ajusteur domicilié à Paulilles, époux d'Elisabeth Hesse, d'où Albert Alfred Volf, né le 27 août 1872 et Edmond Emile Volf, né le 2 novembre 1877 à Port-Vendres.

Volf Albert : né le 27 août 1872 à Port-Vendres, fils de Charles Volf et d'Elisabeth Hesse. Mentionné comme tourneur à Paulilles en 1901, âgé de 28 ans, époux de Vails Marie, née en 1870 à Montferrer, d'où descendance. Encore présent en 1906. Bedos Thérèse, mère de l'épouse, mentionnée en 1906.

 

Lettre W

Wield A. : administrateur comptable de la fabrique de Paulilles, mentionné en 1872, chargé de diffuser une pétition de Paul Barbe demandant le maintien de la dynamiterie (pétition reçue par le Conseil Général de Meurthe et Moselle, dans le cadre de la lutte contre le retour au monopole d’état sur la fabrication des poudres).

Wolf Benjamin Georges (1872-1950) : né en 1872 à Epinal, diplômé de l’Ecole Supérieure de Physique et de Chimie Industrielles de Paris, promotion 1889, ingénieur puis directeur de la dynamiterie de Paulilles[76]. Diplômé du ministère de l’Instruction publique le 8 juillet 1912 au titre de la présidence du patronage La Bienfaitrice à Paulilles[77]. Epoux de Louise Paule Marie Mathieu, née en 1875 à Chantenay. Décédé à Paris en 1950 à l'âge de 78 ans. Georges Wolf est le beau-frère de Léon Adrien Poirier, chimiste à la dynamiterie de Paulilles. - cf : génealogie.

 

Lettre X

Xatard Jean : Employé domicilié à l’usine de Paulilles, secrétaire de la mutuelle de l’usine de Paulilles en 1934 et 1938[78].

 


NOTES

[1] ADPO, 8S170.

[2] ADPO 86W15.

[3] JO 9-8-1924, p.7352.

[4] JO 10-8-1926, p. 9102.

[5] PRACA Edwige, Personnel affecté à la Défense passive de l’usine de Paulilles, site Amis de Paulilles, rubrique Administration ; PRACA E., Abris et tranchées de la Défense passive à Paulilles (1942-1943), id.

[6] ADPO, 8S170. Pour les liens familiaux : ADPO, NMD Port-Vendres, 9NUM2E2904, 1882.

[7] PRACA Edwige, Sous la tonnelle. Lettres de Paulilles en 1909, édit. APHPO/CREC, Perpignan, 2009.

[8] JO 19-7-1911, p.6003.

[9] JO 8-7-1912, p.5995.

[10] ADPO 86W15.

[11] ADPO 86W15.

[12] ADPO, 8S170.

[13] ADPO 86W15.

[14] JO 14-8-1912, p.7421.

[15] PRACA Edwige, L’explosion du 29 mai 1913 à la dynamiterie de Paulilles, site Amis de Paulilles, rubrique Risques.

[16] ADPO 86W15.

[17] JO 20-3-1913, p.2529.

[18] ADPO 86W15.

[19] ADPO 86W15.

[20] Pour l’Espagne : José Maria GONZALEZ GARCIA, La industria de explosivos en Espana, 2000, p.34 (Internet).

[21] ADPO 86W15.

[22] JO 10-8-1926, p. 9102.

[23] PRACA Edwige, Liste du personnel de la dynamiterie de Paulilles en 1945, site Amis de Paulilles, rubrique Administration.

[24] ADPO, 86W15 et entretien début années 2000 avec M. J.-P. ESCOUBEYROU, que nous remercions ici.

[25] PRACA Edwige, Dynamite de Paulilles. Explosion du 24 octobre 1931 ; Liste du personnel de la dynamiterie en 1945 ; Personnel de l’usine de dynamite en 1952 ; Effectifs de la dynamiterie en 1959, site Amis de Paulilles, rubrique Administration.

[26] Entretien avec M. J.-P. ESCOUBEYROU, op cit..

[27] ADPO, 8S170.

[28] ADPO, 8S170.

[29] ADPO, 8S170, et 9NUM2E2904, NMD Port-Vendres, acte décès  du 25-7-1877 à Port-Vendres. .

[30] ADPO 8S170 et Notices nécrologiques de Léon Garde, in Société des Anciens élèves des Ecoles Nationales d’Arts et Métiers, Bulletin administratif n°1, janvier 1900, p.80-84, Site Patrons de France. Xavier Bender, ancien directeur de la dynamiterie de Paulilles, lui succède comme maire de La Genevraye.

[31] ADPO, 8S170.

[32] ADPO, 8S170.

[33] ADPO 86W15.

[34] ADPO 86W15

[35] Augmentation mentionnée dans le CA de la Société Générale pour la Fabrication de la Dynamite le 1-5-1876.

[36] ADPO, NMD Port-Vendres, 9NUM2E2904 du 14-6-1878, naissance de Magdeleine Bender, et 8S170.

[37] ADPO, 8S170 et NMD Port-Vendres, 9NUM2E2904, acte de décès du 25-7-1877 .

[38] ADPO, 8S170.

[39] ADPO 86W15.

[40] ADPO 86W15.

[41] ADPO, 8S170.

[42] ADPO 86W15

[43] ADPO 86W15. Etat-civil : ADPO, NMD Port-Vendres, 9NUM2E2904, acte mariage du 20-11-1877.

[44] JO 19-8-1913, p.7553.

[45] JO 9-8-1924, p.7352.

[46] JO 10-8-1926, p. 9102.

[47] ADPO 86W15.

[48] ADPO 86W15.

[49] ADPO 86W15.

[50] JO 16-7-1911, p.5845.

[51] ADPO 86W15.

[52] PRACA E., Dynamite de Paulilles. Le métier d’escorteur : un métier à risques, site Amis de Paulilles, rubrique Administration.

[53] JO 30-1-1908, p.800.

[54] ADPO, 8S170.

[55] ADPO 86W15

[56] JO 9-8-1916, p.7249.

[57] JO 9-8-1916, p.7249 et PRACA Edwige, Sous la tonnelle. Lettres de Paulilles en 1909, édit. APHPO/CREC, Perpignan, 2009.

[58] ADPO 86W15.

[59] ADPO 86W15.

[60] JO 10-8-1926, p. 9102.

[61] JO 19-8-1913, p.7553.

[62] ADPO, 8S170.

[63] ADPO, 8S170.

[64] ADPO 8S170 et Notices nécrologiques de Léon Garde, in Société des Anciens élèves des Ecoles Nationales d’Arts et Métiers, Bulletin administratif n°1, janvier 1900, p.80-84, Site Patrons de France.

[65] JO 19-8-1913, p.7553.

[66] ADPO 86W15.

[67] JO 26-12-1921, p.14133.

[68] Geneanet, généalogie Jean-Marie Tollet que nous remercions ici.

[69] JO 10-8-1926, p. 9102.

[70] ADPO86W15

[71] JO 14-8-1912, p.7421.

[72] PRACA Edwige, L’explosion du 29 mai 1913 à la dynamiterie de Paulilles, site Amis de Paulilles, rubrique Risques.

[73] ADPO 86W15.

[74] PRACA Edwige, Dynamite de Paulilles. Le métier d’escorteur : un métier à risques, site Amis de Paulilles, rubrique Administration.

[75] JO 14-8-1912, p.7421.

[76] PRACA Edwige, Sous la tonnelle. Lettres de Paulilles en 1909, édit. APHPO/CREC, Perpignan, 2009.

[77] JO 8-7-1912, p.6015.

[78] ADPO 86W15.